Dans son sixième seule en scène, Brigitte Rosset aborde de manière sensible et émouvante le thème universel de la transmission.
Brigitte Rosset plonge dans ses souvenirs d’enfance pour essayer de comprendre comment ils l’ont construite. Le cap de la cinquantaine, l’introspection de la période Covid et le décès de sa maman sont à l’origine de ce questionnement : qu’est-ce que l’on transmet, ou pas, à ses propres enfants. La comédienne genevoise n’est pas du genre à se complaire dans la nostalgie larmoyante, mais plutôt à se délecter de souvenirs pour chercher à comprendre comment elle est devenue ce qu’elle est. Cette mémoire passe, entre autres, par la nourriture ; le poisson des jours de fête, le poulet grillé de sa « bonne-maman » et les délices au jambon que son grand-père lui réservait pour leurs sorties à l’opéra.
Sa plume empathique déniche l’humour dans l’anodin, le trivial, le quotidien et dans des scènes inénarrables. Entre confidences et amplifications comiques, Brigitte Rosset se livre et livre un spectacle extrêmement personnel, qui dépasse le genre de l’humour.