Après Les Italiens, accueilli en 2020 au Reflet, Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre continuent leur enquête italienne en Suisse, en donnant la parole aux femmes.
Dans Les Italiens, Massimo Furlan invitait des immigrés italiens à partager leurs souvenirs et leurs rêves, entre leur Italie natale qu’ils ont quittée dans les années 60 et une Suisse moderne qu’ils ont contribué à bâtir. Aujourd’hui, Le Lasagne della nonna s’intéresse à la vie des femmes arrivées dans ces mêmes années. Quelle place ont-elles trouvée en Suisse ? Comment ont-elles pu s’intégrer ?
Giuseppina, Rita, Lucia et Anna ont dû apprendre le français sur le tas. Elles ont élevé leurs enfants, puis leurs petits-enfants. Elles ont travaillé toute leur vie. Ces grand-mères retrouvent sur scène deux jeunes hommes qui n’ont pas encore trente ans, qui ont une histoire et des expériences très différentes des leurs, mais qui s’interrogent eux aussi sur leur métissage culturel et les identités multiples. Il y a Davide, le petit-fils de Giuseppina, qui a fui son Jura natal à cause du manque de tolérance face à son homosexualité. Et puis il y a Ali Lamaadli, qui vient d’ailleurs, de plus loin, d’une autre culture, d’une autre langue, d’une autre religion. Ils et elles partagent un même déracinement et la recherche continuelle d’une place à occuper, à construire et à inventer.
