La danse de l’amour et du temps qui passe : La Musica deuxième raconte le couple selon Marguerite Duras.
Anne-Marie et Michel se sont aimé·e·s, se sont séparé·e·s et, désespoir oblige, ont songé respectivement au suicide ou au meurtre. Alors que leur divorce est sur le point d’être prononcé, les voilà à nouveau réuni·e·s. Une dernière fois, dans la nuit, avant de regagner leurs « autres » respectifs, ils vont chercher à (se) comprendre et se livrent à l’autopsie de leur histoire d’amour. La Musica deuxième, c’est la partition d’une impossible rupture : un couple qui ne peut plus vivre ensemble, mais qui ne peut non plus se séparer.
Le décor est sobre, voire austère, mais Guillemette Laurent offre au brillant texte de Marguerite Duras une partition sublimée et portée par un duo hors pair, dans une mise en scène d’une justesse vertigineuse.