Après une magnifique transition au cinéma (Ma vie de Courgette – deux Césars en 2017 et une nomination aux Oscars), le roman de Gilles Paris, « Autobiographie d’une Courgette », a désormais son adaptation théâtrale et musicale, à hauteur d’adultes, aussi bouleversante que captivante.
C’est l’histoire d’Icare, alias Courgette, un jeune garçon de bientôt 10 ans qui vit seul avec sa mère alcoolique. À la suite d’un accident familial, il se retrouve dans un « foyer pour enfants écorchés » où il rencontre Simon, Ahmed et la mystérieuse Camille. De l’enfance, il y a le langage direct, franc, sans filtre qui suscite tendresse et humour. Il y a aussi un certain regard porté sur le monde, mélange de pureté et d’espoir d’un avenir meilleur.
Sur scène, tout débute par les mots de Courgette et le récit de ses souvenirs. Tapis dans l’ombre, trois musiciens et une chanteuse deviennent de vrais personnages à mesure que la lumière apparaît. Le décor se dévoile, il se fait tribunal, montagne ou grand huit … Et, comme dans une pop-comédie musicale, les cinq artistes font valser rôles, costume