Comme à son habitude, François Gremaud offre un spectacle dirigé dans « la joie de l’étonnement », sa marque de fabrique.
Giselle, une paysanne, décède de tristesse en apprenant que l’homme qu’elle aime, le duc Albrecht, est déjà fiancé à une princesse. La reine des Willis, esprits de jeunes filles mortes vierges, souhaite la venger et condamne Albrecht à danser jusqu’à mourir d’épuisement. Mais l’esprit de Giselle, en dansant avec lui, arrive à le sauver. L’amour est plus fort que la mort… Après Conférence de choses et Phèdre ! (Seuls en scène hilarants présentés au Reflet en 2018 et 2019), François Gremaud revient avec Giselle…, d’après le ballet éponyme. De la même façon que dans Phèdre ! − où Romain Daroles racontait, seul en scène, la célèbre pièce de Racine − la danseuse Samantha van Wissen raconte et interprète ce ballet mythique, considéré comme le chef-d’œuvre du ballet romantique. Mais cette Giselle… est accompagnée de trois points de suspension, qui traduisent l’inexprimable et expriment l’ineffable de l’émotion, véritable sujet de la pièce.